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Faculté de droit
Clinique de droit international pénal et humanitaire (CDIPH)

CDPIH - Clinique de droit international pénal et humanitaire


Qui sommes-nous ?

La professeure Fannie Lafontaine a fondé, en 2008, la Clinique de droit international pénal et humanitaire (CDIPH), avec le soutien de la Faculté de droit de l’Université Laval. À l’origine, la Clinique répondait principalement à des besoins ponctuels mais elle est vite devenue un centre important qui attire une cinquantaine d’étudiants par année. L’objectif de la Clinique est double : offrir une formation universitaire axée sur la pratique du droit international pénal, humanitaire et des droits de la personne et répondre à la demande d’avocats, d’institutions et d’ONG qui souhaitent travailler avec des étudiants. Chaque session, des étudiants en droit (tous cycles confondus) et en études internationales (2e et 3e cycles) sont recrutés et jumelés à des juristes œuvrant dans les domaines du droit visés par la Clinique. Une fois sélectionnés, les étudiants reçoivent des mandats qu’ils exécutent sur place, à l’Université. Il pourrait arriver que le mandat soit exécuté à l’étranger afin de répondre aux besoins des professionnels. 

La Clinique de droit international pénal et humanitaire représente une excellente opportunité de vivre une expérience académique intégrale et d’établir des liens professionnels très enrichissants.
Javier Torres, étudiant, 2011, dossier Guatemala d’Avocats sans frontières - Canada.

Le choix des mandats tient compte des désirs et contraintes des étudiants et des besoins des professionnels impliqués. Ces mandats ont une valeur pédagogique indéniable, puisque les étudiants peuvent être invités à réaliser, selon les caractéristiques des dossiers qui leur sont proposés, des analyses d’éléments factuels, des recherches et différents types de rédaction juridique. Dans certaines circonstances, ils peuvent également assister aux procédures devant le tribunal concerné.

Outre les habiletés de recherche, de synthèse et de rédaction qu’ils perfectionnent, les étudiants apprennent à agir avec professionnalisme et efficacité. Ils développent des réflexes de travail qui, jumelés aux compétences théoriques apprises, constituent des atouts de taille. Il s’agit, pour plusieurs, d’une première expérience professionnelle et d’un premier contact tant avec les organisations internationales qu’avec la pratique du droit.  

C’est une chance inouïe de pouvoir travailler en collaboration avec des professionnels œuvrant dans le milieu depuis plusieurs années et d’ajouter mon grain de sel à des dossiers actuels et passionnants.
Pascale Langlais, étudiante, 2012, dossier Laurent Gbagbo, Cour pénale internationale. 

La participation à la Clinique constitue une étape marquante pour les étudiants qui en bénéficient et devient un élément important de leur parcours scolaire et de leur curriculum vitae. Tout comme les étudiants concernés, les employeurs profitent également de cet apprentissage poussé puisque nombreux sont les grands cabinets, les organisations internationales et les fonctions publiques fédérale et provinciale qui recrutent des jeunes professionnels issus de la Clinique de droit international pénal et humanitaire.

Il est certain que ma participation à la Clinique se répercutera positivement dans mon cheminement de carrière.
Marie-Emmanuelle E. Laplante, étudiante, dossier ACCI c Anvil Mining Ltd.