La Clinique de droit international pénal et humanitaire s’adresse aux étudiant-e-s de l’Université Laval inscrit-e-s dans un programme en droit (tous cycles confondus) ou en études internationales (2e et 3e cycles). Cet enseignement permet à l’étudiant-e d’obtenir 3 crédits universitaires et une expérience pratique du droit et des organisations internationales ou non-gouvernementales.
La Clinique exige de nombreuses heures de travail et nécessite une très bonne gestion du temps, mais cela demeure une expérience qui nous pousse à aller plus loin et à développer notre autonomie et notre sens de l’initiative,
Pascale Langlais, étudiante, 2012, Le Procureur c Laurent Koudou Gbagbo, Cour pénale internationale
Processus de sélection
Le processus de recrutement pour les dossiers de la Clinique est annoncé par courriel et sur les sites Internet de la Faculté de droit et de la Clinique quelques semaines avant le début de chaque session. Ces annonces peuvent aussi être faites à tout moment au cours de la session universitaire, en fonction des demandes de services reçues par la Clinique de la part d’institutions, d’avocat-e-s, d’ONG ou de victimes de violations de droits humains.
Consultez l’appel de candidatures en cours.
Critères d’admissibilité
L’étudiant-e doit, sauf exceptions :
- Avoir obtenu 45 crédits en droit, pour les étudiant-e-s en baccalauréat;
- Avoir réussi au moins un cours en droit international (droit international pénal, droit international humanitaire, droit international des droits de la personne, droit international public);
- Avoir un excellent dossier académique;
- Avoir une excellente connaissance du français; la connaissance de l’anglais ou de l’espagnol peut être exigée pour certains dossiers.
L’étudiant-e doit par ailleurs démontrer les qualités suivantes :
- Débrouillardise;
- Autonomie;
- Capacité de travailler dans un milieu multiculturel;
- Ouverture d’esprit;
- Motivation;
- Capacité de travailler sous pression.
J’ai appris à aller chercher les détails dans un jugement, à chercher efficacement dans les outils et les bases de données du TPIR, de l’ONU, de la Commission européenne des droits de l’Homme, etc. J’ai compris combien les notes de bas de page et les références données par les juges peuvent être importantes. […] [J]’ai apprécié que l’assistante légale valorise mon opinion […]. [C]ela aide à développer mon côté critique,
Délane Éthier, étudiante, 2012, Le Procureur c Pauline Nyiramasuhuko, Tribunal pénal international pour le Rwanda
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